Accès rapides
Réanimation
Horaires de visites :
12h-20h
Emplacement dans l’hôpital :
Tour Nord – RDC
Présentation du service
Le service de réanimation permet la prise en charge de patients en état critique, présentant une à plusieurs défaillances d’organe, mettant en jeu le pronostic vital.
Les + du service
- Compétence spécifique dans la prise en charge des traumatisés sévères, en particulier pénétrants, appuyée sur l’expérience de la médecine de guerre acquise au cours des missions extérieures.
- Participation à l’offre de soins proposée par le service public sur le territoire avec admissions extérieures (SAMU, BMPM, transferts secondaires). Liens renforcés par la crise COVID.
- Équipe jeune et dynamique, attachée à l’entretien des compétences et à la formation continue des personnels médicaux et paramédicaux (séances de simulation haute-fidélité fréquentes, staffs bibliographiques, staffs pluridisciplinaires).
Principales pathologies
- Les états de choc réunissent les états de défaillance circulatoire aiguë, caractérisés par une hypotension artérielle persistante et non expliquées par d’autres causes.
- Les états de choc les plus fréquents sont le choc septique (causé par une infection le plus souvent bactérienne), le choc cardiogénique (la défaillance circulatoire est d’origine cardiaque), le choc hémorragique (lié à un saignement extériorisé ou interne), le choc anaphylactique (allergique).
- À la défaillance circulatoire, s’ajoute en fonction de l’intensité et de la durée du choc, des défaillances d’organes (neurologique, pulmonaire, rénale, hépatique, hématologique, etc…).
La prise en charge repose sur le traitement étiologique de l’état de choc (par exemple l’antibiothérapie dans le choc septique d’origine infectieuse) et le traitement symptomatique de la défaillance circulatoire, notamment par l’administration d’amines (médicaments de la famille de l’adrénaline).
Chaque défaillance surajoutée est prise en charge : intubation en cas de coma, ventilation mécanique en cas de défaillance respiratoire, épuration extra-rénale (dialyse) en cas d’insuffisance rénale, etc…
Le SDRA regroupe différentes pathologies, pulmonaires ou extra-pulmonaires conduisant à une défaillance respiratoire sévère :
- Infectieuse (bactérienne, virale, parasitaire, mycologique),
- Auto-immune,
- Hématologique,
- Traumatique,
- Chimique,
- Thermique,
- Extra-pulmonaire (état de choc, péritonite, pancréatite, etc…).
La prise en charge repose sur le traitement étiologique (antibiothérapie en cas de SDRA d’origine bactérienne) et le traitement symptomatique de la défaillance respiratoire avec l’oxygénothérapie progressivement incrémentée (oxygénothérapie haut débit, ventilation mécanique invasive), la mise en décubitus ventral.
- Le patient polytraumatisé ou traumatisé grave est un blessé qui présente au moins deux lésions, dont une engageant le pronostic vital.
- C’est une pathologie circonstancielle : accidents de la voie publique, défenestrations, accidents, plaies par arme blanche, traumatismes balistiques (armes à feu), explosion.
- Au sein des établissements de santé en PACA, l’HIA Laveran est classifié niveau 2 (hélistation, chirurgie viscérale, orthopédique, bilan d’imagerie < 60 min, possibilité de transfusion massive 10-20 Concentrés de Globules Rouges, Réanimation).
La prise en charge initiale a lieu dans la Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV). Elle est pluri-disciplinaire, coordonnée par un « trauma leader » qui appartient à l’équipe d’Anesthésie-Réanimation.
En 30 minutes, le bilan diagnostique (examen clinique, radiographies, échographie) et les thérapeutiques urgentes (drainage thoracique, intubation, transfusion sanguine) sont réalisées ; en fonction de l’état du patient, il est orienté vers le scanner ou le bloc opératoire.
Dans certaines situations, une chirurgie de sauvetage peut être réalisée dans la SAUV.
L’insuffisance rénale aiguë est une baisse brutale et importante de la filtration glomérulaire, qui se traduit par une élévation de la créatinine et de l’urée plasmatique.
- Elle peut être consécutive à des pathologies rénales ou extra-rénales.
- Elle peut survenir de novo ou dans un contexte d’insuffisance chronique qui s’aggrave.
- Elle peut se compliquer de situations où le pronostic vital est engagé : hyperkaliémie avec troubles du rythme cardiaque, acidose métabolique, détresse respiratoire aiguë, coma.
La prise en charge de l’insuffisance rénale en réanimation repose sur l’utilisation de l’épuration extra-rénale.
- Une circulation extra-corporelle veino-veineuse est mise en place, via un cathéter central jugulaire (le plus souvent) ou fémoral.
- Une anticoagulation est réalisée, elle peut être :
– régionale, au citrate, la plus fréquente, seul la partie extra-corporelle est anticoagulée,
– générale, à l’héparine, lorsque le patient nécessite une anticoagulation pour d’autres raisons ou que l’anticoagulation au citrate est impossible.