Ophtalmologie

Prendre rendez-vous

Horaires

9h-17h

Localisation

Tour Sud – RDC

Présentation du service

L’équipe du service d’ophtalmologie de l’HIA Laveran a mis en place une offre de soins large et compétente sur la plupart des domaines de prise en charge des pathologies de la vision des patients adultes.

L’activité du service est orientée vers la chirurgie (chirurgie de la cataracte, chirurgie réfractive, chirurgie des paupières…), la réalisation d’injections intra-vitréennes et la prise en charge médicale des pathologies ophtalmologiques chroniques (glaucome, rétinopathie diabétique, dégénérescence maculaire liée à l’âge…).

Les + du service

  1. Environ 800 actes chirurgicaux, 800 IVT  et 8000 consultations sont réalisés par an à l’HIA Laveran.
  2. Large plateau technique à la consultation : OCT (tomographie à cohérence optique), angiographie, rétinographie non-mydriatique, topographie cornéenne, microscopie spéculaire, biométrie, échographie, champs visuels, échographe…
  3. Plateau technique de laser à visée thérapeutique : laser YAG (traitement de la cataracte secondaire et iridotomie périphérique), laser SLT (pour le traitement du glaucome), laser ARGON (pour le traitement de la rétinopathie diabétique…) et laser diode au bloc opératoire.

Principales pathologies

La cataracte est une maladie qui provoque une baisse progressive de la vision pouvant aller jusqu’à la cécité. La cataracte est l’opacification progressive du cristallin, qui empêche donc la lumière de le traverser correctement et la vision se trouble. D’autres phénomènes visuels peuvent être ressentis comme des éblouissements ou une dispersion de la lumière notamment de nuit.

L’évolution de la cataracte est très variable d’une personne à l’autre. Dans tous les cas, la vision ne peut pas s’améliorer spontanément, elle ne peut que se dégrader avec le temps. En dehors de la chirurgie, aucun traitement ne permet de rétablir véritablement la vision altérée par une cataracte (y compris le changement de lunettes qui s’avère inutile le plus souvent). La chirurgie est la seule solution envisageable pour obtenir un résultat durable.

Lors de l’intervention, on extrait le cristallin qui est devenu opaque. Il doit impérativement être remplacé par une lentille artificielle (implant cristallinien intraoculaire) sans laquelle il est très difficile de voir correctement. Cet implant est fabriqué dans une variété de plastique biocompatible et est posé définitivement dans l’œil. La pose de cet implant permet d’ajuster au moins en partie la correction mais ne dédouane pas, dans l’immense majorité des cas, du port de lunettes après la chirurgie de la cataracte. Il existe différents types d’implant (monofocal, multifocal, sphérique, torique). Vous devrez discuter avec votre chirurgien des options possibles dans votre cas en fonction des résultats du bilan préopératoire détaillé.

La chirurgie de la cataracte est une intervention bien codifiée, mais il faut garder à l’esprit qu’il n’existe aucune chirurgie sans risque et notamment le risque infectieux. Les risques opératoires de la chirurgie de la cataracte sont expliqués en détail dans la fiche d’information accessible par le lien. Il est impératif pour tout patient devant être opéré de la lire attentivement. Si certaines questions persistent, le patient doit en parler à son chirurgien.

Traitement au laser d’une cataracte secondaire

La chirurgie de la cataracte nécessite le maintien de l’enveloppe du cristallin qui sert de support à l’implant. De ce fait, il persiste un tissu biologique qui peut lui-même réagir, au bout de quelques mois ou années en devenant opaque ce qui est responsable d’une baisse de vision à distance de l’opération de la cataracte.  Cette cataracte secondaire (ou capsulose secondaire) nécessite un traitement spécifique au laser YAG. Il ne s’agit pas d’une complication mais d’une réaction physiologique très fréquente.

La chirurgie réfractive pratiquée au laser a comme objectif la correction des différentes anomalies de la puissance optique de l’œil : la myopie, l’astigmatisme, l’hypermétropie et/ou de la presbytie. 

Elle vise à rendre les patients totalement ou partiellement indépendants d’une correction par lunettes ou lentilles de contact à condition d’être éligible à cette chirurgie (il existe différentes techniques opératoires). C’est pourquoi elle nécessite un bilan préopératoire complet et une information détaillée quant à ses possibilités, à ses limites et aux risques de complications opératoires.

Cette chirurgie n’est pas prise en charge par l’assurance maladie. Se renseigner auprès de votre mutuelle.

Les pathologies des paupières liées au vieillissement sont nombreuses.
Voici les principales détaillées ci-dessous.

Dermatochalazis

Avec l’âge, la peau des paupières supérieures se détend. Il peut en résulter un excès de peau au niveau des paupières supérieures appelé dermatochalazis qui peut, suivant son importance, restreindre le champ visuel.
La chirurgie de blépharoplastie supérieure consiste à retirer l’excès de peau et/ou de graisse au niveau des paupières supérieures. Elle est habituellement réalisée en ambulatoire sous anesthésie locale. Cette chirurgie est prise en charge par l’assurance maladie si l’atteinte préopératoire au champ visuel est significative.

Ptosis

Le ptosis est une chute de la paupière supérieure qui peut être unilatérale ou bilatérale. Les causes peuvent être multiples, mais le plus souvent c’est une pathologie acquise liée au vieillissement. Si le ptosis est majeur, le champ visuel voire l’acuité visuelle peuvent être réduits.
La chirurgie du ptosis consiste à redonner une meilleure fonction au muscle releveur de la paupière supérieure pour rouvrir cette dernière. Il est réalisé en ambulatoire sous anesthésie locale. Cette chirurgie est prise en charge par l’assurance maladie si l’atteinte préopératoire au champ visuel est significative.

Entropion et ectropion

Avec l’âge, les paupières inférieures se relâchent, ce qui peut entraîner de façon uni ou bilatérale :

  • Un entropion qui correspond à l’enroulement du bord de la paupière vers lʼintérieur et qui est responsable du frottement des cils sur la cornée et d’inflammation cornéenne,
  • Un ectropion qui correspond à l’enroulement du bord de la paupière vers lʼextérieur et qui est responsable de l’exposition de la cornée et d’une sècheresse oculaire

Ces pathologies provoquent une irritation chronique de la surface oculaire qui peut être sévère. Les symptômes ressentis sont : sensation de grain de sable ou de corps étranger voire de douleur importante, rougeur chronique, possibilité de photophobie et de larmoiement.

Le traitement de ces deux pathologies est chirurgical et consiste à retendre la paupière inférieure, le plus souvent en ambulatoire et sous anesthésie locale. Cette intervention est prise en charge par l’assurance maladie.

Le glaucome est une maladie oculaire potentiellement grave, caractérisée par une atteinte du nerf optique et des cellules nerveuses le constituant. Des altérations du champ visuel, d’abord en périphérie puis se rapprochant vers le centre de la vision, s’associent à cette atteinte du nerf optique.

On distingue plusieurs types de glaucomes :

  • Les glaucomes primitifs des glaucomes secondaires (c’est-à-dire liés à une cause particulière ou à une autre maladie oculaire venant la compliquer).
  • Le glaucome à angle ouvert du glaucome par fermeture de l’angle (où l’angle irido cornéen, où se situe le « filtre » de l’œil – le trabéculum, est fermé et l’évacuation des fluides de l’œil n’est plus assurée). Il existe également des formes de glaucome mixte.
  • Les glaucomes aigus, les glaucomes subaigus, les glaucomes chroniques.
  • Les glaucomes congénitaux, infantiles, juvéniles, de l’adulte, en fonction de l’âge de survenue de la maladie.

Le glaucome est une maladie fréquente, elle représente la deuxième cause de cécité au niveau mondial (derrière la cataracte) et touche 1 à 3% de la population au-delà de 40 ans. C’est la 1ère cause mondiale de cécité non-réversible. Le glaucome primitif à angle ouvert (GPAO) est la forme la plus fréquente.

La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA) représente la 1ère cause de baisse de vision chez les personnes âgées de plus de 50 ans dans les pays industrialisés et correspond à la 3ème cause de malvoyance dans le monde.

Par définition, la DMLA est une affection d’origine multifactorielle, des sujets de plus de 50 ans, atteignant la région centrale de la rétine appelée macula. Il s’agit en simplifiant à l’extrême, d’un vieillissement « trop rapide » de la macula. Cette maladie, bien que très invalidante ne rend jamais totalement aveugle car la macula ne représente qu’une infime partie de la rétine. Sa plus grande partie dite rétine périphérique, responsable du champ visuel non affectée par la maladie reste donc intacte. La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age épargne la vision périphérique ou latérale.

Il existe deux types de DMLA : la DMLA sèche ou atrophique, et la DMLA humide ou exsudative. Seule la DMLA exsudative bénéficie d’un traitement par injections intra-vitréennes.

Le service d’ophtalmologie de l’HIA Laveran réalise les injections intra-vitréeennes pour traiter les pathologies suivantes :

  • DMLA exsudative
  • Œdème maculaire diabétique
  • Œdème maculaire sur occlusion veineuse rétinienne
  • Néovaisseau du myope fort…

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